Le document majeur ci-joint montre de façon incontournable la pollution
historique du site de Métal Blanc à Bourg Fidèle, s’agissant de taux
hallucinants de manganèse dans les puits du Bourg, dans les puits de ce village
abandonné par les services préfectoraux. Pour mémoire : seuil de
potabilité du manganèse : 40 µg/l. Vérifier si les taux relatés sont bien
en µg/l, si c’est en mg/l, ajouter trois zéro.
La Préfecture, victorieuse à l’époque des dénis, n’a retenu qu’un aspect
mineur de la question : les puits du Bourg ne sont (ne seraient) pas en
relation avec la nappe souterraine de Métal Blanc. Laquelle nappe est
totalement reniée dans le dossier de demande d’extension de Métal Blanc, dont
j’ai envoyé des extraits, sauf à l’ARS. Laquelle nappe, pourtant sous l’usine,
est hautement et également contaminée notamment par le manganèse, voir d’autres
documents déjà envoyés, mais que la Préfecture ignore.
Les puits du village subissent les effets des eaux de ruissellement, et
pourtant lors d’une ancienne réunion de Préfecture, genre CLIS, les autorités
ont admis de concert (avec le maire du Bourg M.Olvec) que les eaux de
ruissellement n’affectaient pas les puits du Bourg. Naturellement, ces
ruissellements sont faciles à analyser. Mais ne seraient pas du tout, non, pas
du tout, présents au Bourg, les rièzes et autres marécages
servant (dans l’euphorie du déni) de tampon au
moindre ruisselet, où un de mes chiens a bu quelques lampées, l’ayant rendu
très malade, et durant des semaines, voire davantage. Autour de l’an 2000 ou
plus.
Un écotoxicologue français, de réputation mondiale, François RAMADE,
auteur de nombreux ouvrages, dont celui de l’Encyclopédie de l’Eau, s’est
indigné (par écrit) des démentis préfectoraux et autres, quant à la réalité donc
la dangerosité de l’infiltration pluviale des eaux souterraines dans la
nappe phréatique de notre site.
J’ai parlé en direct avec le Professeur RAMADE, le 12.12.1998, sur France
Culture, entre 7 et 8 h de matin, juste avant une réunion publique, qui réunit
plusieurs télés et journalistes, françaises et belges.
Il s’agit ici des résultats de ANTEA, organisme financé par Métal
Blanc, avec l’aval de la Préfecture. Ce qui se passe dans les puits très
hautement contaminés du Bourg a été occulté, la population n’est pas au courant
d’une si vaste contamination, un expert docteur es-sciences le Professeur Harry
Roels écrit à ce sujet qu’il s’agit “d’une horreur”. Texte disponible. Trop de
charges ultimes pèsent sur notre Association,sans le moindre revenu. J’ai payé
de ma poche, sans presque revenus, des analyses autres que celles de
ANTEA, mais j’ai aussi payé le montant de environ 1500 euros pour le Tribunal au
pénal, dont il ne ressort pas assez de vérités, dont celles des toxiques autres
que le plomb, et dont le manganèse.Problème considérable, et trouvé aussi sur le
site du Beaujolais, par exemple.
Bien cordialement, Denise Schneider